SAUVETAGE REUSSI DE DEUX BERGERONNETTES DES RUISSEAUX
Je suis en train de traduire le site de Wildvogelhilfe.de. Voici le lien vers les pages déjà traduites:
http://www.wildvogelhilfe.org/aufzucht_fr/elever_les_jeunes_oiseaux.html
Mon récit ci dessous ne montre peut-être pas la meilleure méthode. En traduisant, j'en apprends tous les jours... Mais ça a marché; c'est l'essentiel.
Le vendredi, 18 juin 2004, j'ai trouvé deux oisillons dans un caniveau à Ormoy (Essonne). Je ne voyais pas le nid dont ils auraient pu tomber et les ai emmenés chez moi. Je ne pouvais pas les identifier et je les ai nourri de la manière suivante:
- mélange de croquettes pour chats
- flocons d'avoine
- pâtée d'élevage acheté dans le commerce
- nourriture pour mainates
J'ai mélangé le tout avec de l'eau. Je leur ai aussi donnée des oeufs de fourmis et des pucerons. Je ne leur ai pas donné de l’eau les premiers jours car la nourriture était très humide. Je les ai nourris toutes les demie-heures. Pour pouvoir les nourrir régulièrement, je les emmenés partout : au travail, chez des amis, en promenade.
Ils ont grandi et j’ai pu les identifier : il s'agit de bergeronnettes des ruisseaux. Ils ont commencé à voler vendredi dernier. Et ils ont commencé à manger des insectes vivants (araignées) à partir de samedi. C’est aussi à ce moment-là que je leur ai donné de l’au pour boire et pour se baigner.
Hier (mardi, 29 juin), je les emmenés dans un « Espace naturel sensible » du côté de Fontenay-le-Vicomte en Essonne. C’est une zone protégée. Il y a des ruisseaux, canaux, étangs et l’Essonne. Je les ai posés à côtés d’un ruisseau et je les ai nourris avec les moustiques qui s’apprêtaient à ma dévorer. Ils ont aussi commencé à se nourrir d’eux-mêmes. Je voulais quand-même les remettre en cage pour une nuit. Mais avant de pouvoir les récupérer, un des deux à failli se faire dévorer par une grenouille qui a sauté subitement de l’eau. Je n’ai pas pu récupérer cette bergeronnette pour la nuit car elle était trop effrayée. La deuxième a passé encore une nuit chez moi et je l’ai amenée ce matin à Fontenay. Quand je me suis approchée de l’endroit où j’avais laissé la première bergeronnette hier, j’ai l’ai appelée (comme je l’avais fait pendant le nourrissage) et elle est venue ! Elle a répondu et surtout les deux bergeronnettes se sont mises à communiquer. J’ai immédiatement relâché la deuxième et je pense qu’elles ont une réelle chance de survivre ;
J’ai écrit ce rapport pour partager mon expérience et pour montrer qu’il est tout à fait possible de sauver des oisillons ; même des bergeronnettes ! Je crois que l’essentiel était la fréquence du nourrissage.
J'ai trouvé beaucoup d'informations utiles sur le site suivant:
http://www.wildvogelhilfe.org/
Sur demande, je peux traduire des passages, si vous en avez besoin.
Birgit Töllner
Juin 2004