Ronds points et bords de route en Essonne
Je propose ici des pistes de réflexion pour notre réunion du mercredi 31 au Conseil Général.
(Engagement 72)
Le rond point de Lisses, sur la D153, a été aménagé en 2006. Jusque-là, sur le rond point poussaient quelques arbres et quelques buissons (pas de photo, malheureusement).
Les travaux ont commencé par l’épandage d’un désherbant. Ensuite, les arbres et les buissons ont été enlevés.
Après, la surface a été modifiée (création de creux et de monticules). Des arbres et des buissons ont été plantés. La création de monticules a d'ailleurs été effctuée pour empêcher d'éventuels caravans de stationner sur ce rond point.
Rond point de Lisses à la fin des travaux. (fin avril 2006)
Nous avons posé les questions suivantes au Conseil Général
- Quel était l’objectif de cet aménagement ?
- La commune de Lisses avait souhaité réaménager cette entrée de ville. Les arbres (ginkgo) poussaient mal.
- Est-ce que l’objectif a été atteint ?
- Quel a été le coût de l’opération ?
- 300 000 Euros
- Quels sont les ronds points dont on envisage un aménagement ?
- Les décisions seront prises à fur et à mesure.
Voici un autre rond point. Il possède des arbres et des bosquets assez denses. Il paraît relativement sauvage et certainement propice à l’existence d’une faune locale assez diversifiée.
Mon point de vue:
Je pense que ce n'est pas nécessaire qu'une ville
essaye de briller à travers un rond point. Par contre, un rond point
peut constituer un espace de vie et servir à la préservation de la
biodiversité de proximité. Et un tel rond point est également
esthétique ... selon moi.
Je trouve dommage que l'on ait dépensé autant d'argent pour un résultat plutôt moyen et peu innovateur.
Autour du rond point entre la D153 et la D92 (Lisses, Villabé), existe un vieux tronçon de route, abandonné et inaccessible.
On voit sur la photo, que l’on empêche les herbes de couvrir cet espace goudronné à l’aide d’herbicides.
Question :
Pourquoi est-ce qu’on traite
cette vieille partie de route avec des herbicides ?
Un autre exemple d'usage d'herbicides sur la D153 (à hauteur de l'aquéduc). Il s'agit de la "broussaille" qui a été éliminée. En fait, il s'agit probablement d'un mûrier qui aurait pu offrir logis à des oiseaux (les rossignols adorent les ronces - et il y des rossignols du côté de la D153) et fournir quelques fruits à manger aux animaux.
FAUCHAGE
Les terrains qui se situent derrière le domaine de Montauger
ont été fauchés au mois d’avril, c’est-à-dire en pleine période de reproduction
des oiseaux nicheurs au sol. Et on pouvait en effet observer pendant quelques
jours après le fauchage, un couple de faisans qui semblait affolé et
désorienté.
Question :
Est-ce que ces terrains appartiennent au
Conseil Général ? Est-ce que nous pourrions savoir à qui il
appartiennent ? - Non, ces terrains appartiennent à une personne privée.
Il faut aussi mentionner les signes d'un changement de la pratique du fauchage en Essonne. Le long de la D153 se trouve une très bonne piste cyclable (à mon sens). On a récemment fauché une bande de 50 cm environ de chaque côté. On également fauché environ 1 m à partir de la route. Au milieu reste une bande d'herbes sauvages.
Le Conseil Général est effectivement en train de tester un fauchage qui se déroulerait comme suit:
On préconise dans ces zones test (situées dans le Parc du Gâtinais) un 1er passage en mai avec fauche seulement d'une zone
de sécurité d'environ 1 m, suivi d'un 2ème passage
identique en juillet.
En septembre, octobre suit une troisème fauche, cette fois-ci totale.
Les sociétés chargées de la fauche sont par ailleurs tenues de ramasser les déchets lors de leur passage.