Global worming against global warming

C'est tout d'abord un jeu de mot: le ver te terre, c'est "worm" en anglais et "Wurm" en allemand. Ce jeu de mot se trouve en titre d'un article du SPIEGEL: "Global Wurming" (no. 52/2007).

En effet, l'article parle de l'agriculteur Monsieur Braun qui défend la thèse selon laquelle les vers de terre contribuent à leur manière à fixer du CO2 dans le sol. Monsieur Braun compte 350 vers sur un mètre carré ce qui est beaucoup. Monsieur Braun pratique l'agriculture biologique et ses terres sont ainsi dépourvues de produits chimiques. La moyenne du nombre de vers de terre au mètre carré se situe à 16 en Bavière.

Les déjections des vers de terre représentent un excellent engrais. En outre, les vers de terre fixent du CO2 en lissant l'intérieur des tubes dans lesquelles ils évoluent. Pour l'instant, il n'y a pas encore d'analyse chiffrée. Mais d'une manière générale, les scientifiques sont d'accord pour dire que la terre représente un potentiel non-négligeable pour la fixation du CO2. La clé pleut se situer au niveau du nombre de vers de terre.

Mais de toutes les façons, plus il y a des vers de terre, plus riche et plus saine est la terre. Monsieur Braun nous confie ce que les vers de terre adorent en particulier: le cumin et le cresson.

Pas tout le monde prend cette thèse au sérieux ... mais je me rappelle d'avoir lu que Charles Darwin était un passioné des vers de terre.